La famille ALZIARY Jean
et
la terrible épidémie de variole en 1914
En 1914 se déclare en France une violente épidémie de
variole. Le Revest n’est pas épargné. Elle s’abat sur
29 revestois de tout âge : d’un enfant de dix
jours à un homme âgé de 72 ans. Il y a 12 décès en deux mois. Le docteur Plomb
Jules, 5 chemin de Plaisance St. Roch à Toulon, est l’un des médecins qui
vaccine et soigne la population. La famille Beaussier
est décimée :
Le père Beaussier Antoine : 48 ans guéri
La mère Pauline :
45 ans guérie
Les enfants Césarine : 20 ans guérie
Marius : 18 ans guéri
Léontine : 15 ans décédée
Marie-Jeanne :
13 ans décédée
Rose : 9 ans décédée
Henriette : 6 ans guérie
Les trois filles Beaussier
sont enterrées à
Le ministère de l’intérieur relance une campagne de
vaccination car inquiété par les « risques de propagation de la variole
comme conséquence des mouvements et des agglomérations d’hommes mobilisés ».
Le 23 août 1914, le préfet du Var P. Roquère écrit à l’ensemble des maires afin d’inviter les
populations à se faire vacciner ou revacciner. C’est le docteur Deville,
demeurant 5 rue Emile Zola à Toulon, qui a en charge le secteur du Revest.
Jean Alziary envoie alors un
courrier au maire du Revest Meiffret
Pierre François afin de préciser que ses enfants ont été vaccinés par le
docteur Plomb qui n’est pas en mesure de l’attester puisqu’il est parti à la
guerre. A la fin de sa lettre, Jean Alziary
écrit : « J’ai des témoins comme ils ont été vaccinés ».