roman de Paul Maurel (1938)
par
Charles Aude, bulletin des Amis du Vieux Revest,
numéro 3 de Mars 1987
Si vous allez à pied du Revest
à Solliès-Toucas, vous ne passerez pas loin de ce
hameau qui reste lugubre dans la mémoire du lecteur ! C’est juste avant Valaury, au pied du Grand Cap.
« Cette atmosphère de tristesse imprégnait plus
vivement le hameau de
Pourtant l’amour va surgir des restanques
abandonnées d’où le docteur Henri Gautier, de Solliès,
observe la jeune Adeline Gasquet, qui vit seule avec
son père.
Un amour fou, qui nous transporte dans le vallon du
Mourras et nous fait visiter la maison du maire-académicien
de Solliès-Ville, Jean Aicard. Un amour que guette
une cruelle légende.
« Cela s’est passé il y a 300, 500, mille ans
peut-être, je ne saurais le préciser. Dans la ferme que vous voyez là-bas et
dont il ne reste que quatre murs noircis, habitait un
jeune couple venu on ne sait d’où. La femme était jeune et jolie, son mari en
était terriblement jaloux. Un chevalier de Solliès,
nommé Gautier, fit la cour à la femme que son époux séquestrait : ils
s’aimèrent. Comme toujours, le mari fut le dernier à apprendre son infortune.
Lorsqu’il en fut instruit, il n’en témoigna rien ; pendant des semaines,
il accueillit le Chevalier avec le même visage quand sous un prétexte ou un
autre il passait par là. Le mari trompé attendait son heure … »
Rassurez-vous lecteurs, la réalité finit mieux que la
légende sous la plume de Paul Maurel, qui nous captive
autant dans ce roman que dans son « Histoire de Toulon » qui est
encore un livre référence.
Si vous trouvez l’édition de 1938 de
Retour vers sommaire Le Grand Cap