LE TERRAIN MILITAIRE DE TOURRIS

 

Installé depuis les années 1960 sur une surface de 880 hectares entre le sommet du Coudon, le sommet du Mourras et Le Grand Cap, c’est un lieu de stockage de munitions dit : « pyrotechnie de Tourris ». 18 galeries ont été creusées dans le calcaire du Coudon.

Les derniers travaux importants entrepris sur ce site ont été réalisés dans le cadre de la politique immobilière de la sécurité civile afin de moderniser et de mettre aux normes des sites de déminage (zone de vie, zone de stockage et de destruction). En 2000, il y a eu le lancement des études pour la réalisation de soutes de stockage. En 2001, il y a eu la poursuite de ces études. En 2003, c’était le lancement des travaux et la réception des travaux en septembre 2004.

 

La France dispose de dix autres dépôts du même type :

·        Bordeaux : camp de Soujes,

·        Brest : base aéronavale de Landivisiau,

·        Châlons-en-Champagne : terrain militaire de Suippes,

·        Colmar : dépôt de Sainte-Croix-en-Plaine,

·        Lyon : fort de Corbas,

·        Nantes : site de la Gicquelais,

·        La Rochelle : bunker de la Marine,

·        Rouen : dépôt de Rouvray,

·        Versailles : dépôt de Bièvres,

·        Vimy : dépôt de munitions chimiques.

 

La poudrière de Lagoubran explose en 1899 :

C’est une ancienne poudrière de l’Arsenal, construite sous Louis XIV, qui explose dans la nuit du 5 mars 1899. Dans ses magasins, il y avait 200 tonnes de poudre.

Les dégâts sont importants dans un rayon de 3 km. Le village de Lagoubran est détruit : 55 victimes.

 

 

Les risques d’explosion à Tourris :

 

La pyrotechnie de Tourris dispose :

·        d’un périmètre de sécurité,

·        d’un polygone d’isolement,

·        d’une servitude d’utilité publique.

 

 

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