Le « Cyprès »
par Charles Aude
(1)
J’ai le courage d’écrire
que
Le Cyprès me plait
parce qu’il me ressemble.
J’y trouve la
détermination
De Jacques Nervat et la douce complainte de Philippe.
Ici, la pierre de
mon pays, pour plaire à Dionisi,
Se fait encore plus
blanche.
Marcelle, c’est la
longue marche
De l’intimité que l’on
espère.
Et Aurélie me plait,
avec les sanglots étouffés de son âge.
J’ai retrouvé dans
une jupe mauve
Offerte aux vents de
l’extrême féminité
Dema compagne d’ici
et de toujours.
Si les Cyprès de
là-bas cachent de
Telles merveilles,
qu’elle sera douce l’Éternité.
À Germaine
En cet été 1987
Où Decaris nous réunit.
(1)
Ces
quelques lignes ont été écrites sur le Livre d’Or du « Cyprès », mas qui appartenait au
docteur Paul CHABANEIX qui écrivait et peignait sous de pseudonyme de Jacques
NERVAT. Son fils, le poète Philippe CHABANEIX, était marié à Germaine. Ils
avaient une librairie à Paris. Parmi leurs nombreux amis qui fréquentaient
régulièrement cette librairie et « Le
Cyprès », nous pouvons citer : BABOULÈNE, Francis CARCO, DECARIS,
DIONISI, Marius ECHEVIN, Simon SEGAL, Olive TAMARI, Pierre TROFIMOFF, Léon
VÉRANE et Charles AUDE.