Le Var en 1805
Extrait du document « Statistique générale de
la France, publiée par ordre de sa Majesté l’Empereur et Roi, sur les Mémoires
adressés au Ministre de l’Intérieur, par MM. Les Préfets dont M. Fauchet,
Préfet du Var »
Le
verre blanc de Turis
page
13 et page 14: « A l’entrée des vaux d’Ollioules, sur la route de
Marseille à Toulon, on voit une masse de grès blanchâtre, principalement formée
de grains de quartz fort petits ; elle occupe le flanc d’une montagne
calcaire, et ne présente ni couches ni retraits : on y voit plusieurs
niches qu’on croiroit percées par la main des
hommes ; quelques-unes sont ouvertes à jour. Ces accidens
ne surprennent plus, lorsqu’on sait que cette roche est fort tendre, et que le
ciment qui la lie renferme beaucoup de grès ; on la brise facilement, elle
fournit alors un excellent sable pour bâtir. Ce banc s’étend vers le couchant,
et paroît par intervalles dans les ravins du
territoire de la Cadière, jusqu’au bois de Conil. La même espèce se retrouve au pied des montagnes
situées au nord d’Evenos, dans les bas-fonds de
territoires de Broussan et de Turis,
et à Saint-Zacharie sur le flanc de la
Sainte-Baume ; le sable quartzeux qu’on en retire, lorsqu’il a été lavé,
est propre à faire du verre blanc. »
Le
Laz
page
36 : « Le Laz : sa source est dans
les montagnes du Revest ; son embouchure, dans la rade de Toulon. Sa
direction est du nord au sud sur une longueur de 13,869 mètres. Ses plus hautes
eaux sont de 42 mètres cubes ; celles ordinaire d’hiver de 3 mètres, et
les basses de 1 mètre.
Ce
cours d’eau met en mouvement les forges, les clouteries, les martinets de
l’arsenal maritime de Toulon, et arrose en outre 10,000 ares de terres. »
Le
Revest
Page
112 : « Le Revest : village à 6 kilomètres de Toulon, dans
les montagnes calcaires et nues, au nord de cette ville. Population, 562
individus. Il profite peu de la belle source qui naît dans son territoire,
parce qu’elle coule dans une vallée très resserrée. Il y a une mine à houille
près du village. Le blé, l’huile et le vin sont ses principales productions. »
Imprimé
chez Testu, imprimeur de sa Majesté en MDCCC V (1805)
Retour vers Sommaire "Balade
au Château de La Ripelle"