L’Ecole Fantaisiste
L’ensemble
de la « petite troupe » (1)
Francis Carco (1886-1958)
Robert de
Paul-Jean Toulet (1867-1920)
Jean-Marc Bernard (1881-1915)
Jean Pellerin (1885-1921)
Tristan Derème (1889-1941)
Léon Vérane (1886-1954)
Philippe Chabaneix (1898-1982)
Historique
de l’Ecole Fantaisiste
En 1907, au
Lycée d’Agen, Francis Carcopino (plus tard Francis Carco) et Robert de
Carco, lors
de son service militaire à Lyon, rencontre Pellerin, également troubade ainsi
que Jean-Marc Bernard. Il entre en correspondance avec un jeune poète à barbe
d’émir et gosier en pente : Léon Vérane.
Carco,
Parisien depuis 1910 et véritable fédérateur de l’escouade, lui rallie sa
dernière recrue : le jeune Philippe Chabaneix.
Tous
provinciaux, certains d’entre eux ne se rencontreront jamais. La province
est diverse. Toulet, Derème étaient férus de béarnais, Vérane écrivit des
poèmes en provençal et en traduisit, Jean-Marc fut un disciple dauphinois,
d’extrême Occitanie, de Mistral.
Tous
d’enfances vagabondes et parfois rebelles, personnalités contradictoires,
dédoublées jusqu’au canular ou au malaise. La « Fantaisie»
consistait d’abord à rire de soi-même. La « Fantaisie »
n’est pas aisée à définir. Elle existe sans doute depuis toujours, depuis
Aristophane ou Platon, et peut se trouver un peu partout.
Derème
proposa pour la définir comme « une manière de douce indépendance, un
souci agréable de liberté individuelle et sentimentale qui permettent de donner
au monde des aspects imprévus ».
Ce qui est
sûr, en tout cas, c’est qu’il est délicat de parler d’une
Ecole Fantaisiste sinon, pour une part, comme d’une école buissonnière ou
par manière un peu provocante, d’ironie.
Sources :
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