Le
« Cyprès »
par Charles Aude
J’ai le courage
d’écrire que
Le Cyprès me
plait parce qu’il me ressemble.
J’y trouve la
détermination
De Jacques
Nervat et la douce complainte de Philippe.
Ici, la pierre
de mon pays, pour plaire à Dionisi,
Se fait encore plus
blanche.
Marcelle, c’est
la longue marche
De l’intimité
que l’on espère.
Et Aurélie me
plait, avec les sanglots
étouffés de son âge.
J’ai retrouvé
dans une jupe mauve
Offerte aux
vents de l’extrême féminité
De ma compagne
d’ici et de toujours.
Si les Cyprès
de là-bas cachent de
Telles
merveilles, qu’elle sera douce l’Eternité.
A Germaine
En cet été 1987
Où Decaris nous réunit
Source :
- le Livre d’Or du « Cyprès »